DANS LA VILLE SOUS LA VILLE
Dans la ville sous la ville, je croise ton regard
Passager inconnu, que ce regard m’émeut !
Est-ce cette lueur que tu portes en tes yeux
Dont la flamme si vive me redonne espoir ?
Je ne vois en ce feu ni crainte ni mépris
Ni haine, ni colère, je n’y vois que l’envie
De paver des chemins, d’abattre des barrières,
De fleurir des jardins au lieu de cimetières
Passager inconnu, l’espace d’un instant,
Dans la ville sous la ville, ton regard me tient chaud
Je me fais la promesse d’y poser des mots
Pour lancer à mon tour ton regard aux passants